Yehezkel Dror est le Président-fondateur du Jewish People Policy Planning Institute, et professeur émérite de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem. Il est le lauréat 2005 du Prix Israël et a fait partie de la commission Winograd d’enquête sur la guerre israélienne contre le Liban durant l’été 2006.
Yehezkel Dror a publié le 15 mai dernier dans le quotidien juif socialiste new-yorkais, Forward, un article retentissant dans lequel il affirme que le peuple juif, diaspora incluse, est toujours en danger de mort et qu’il ne doit sa survie qu’à l’existence de l’État d’Israël. Dès lors, l’État hébreu a le devoir absolu d’entreprendre toute action qu’il estime aller dans le sens de sa survie, en s’affranchissant de toute règle morale. Il s’agit là pour l’auteur d’un « impératif catégorique » et d’une « norme morale supérieure ».
Il n’existe, affirme l’auteur, « aucun moyen de contourner les implications pratiques, impitoyables et douloureuses » de cette « realpolitik », aussi bien face à la menace iranienne qu’au danger que constitue l’assimilation, danger qu’il considère comme mortel pour le peuple juif.
Il est également dans l’intérêt d’Israël d’entretenir des relations étroites avec la Chine et la Turquie. L’Etat hébreu ne doit donc pas se joindre « au chœur des acteurs libéraux et humanitaires qui condamnent la Turquie [pour le génocide des Arméniens, NDLR], et la Chine [pour le problème tibétain, NDLR]. » La violation des droits d’autres peuples « doit être acceptée, certes avec regret, mais avec détermination ».
« Et si la menace est suffisamment grave, poursuit l’auteur, le recours par Israël à des armes de destruction massive serait justifié, dès lors que l’utilisation de ces armes s’avérerait nécessaire pour assurer la survie de l’État hébreu, si énorme que soit le nombre de victimes civiles innocentes qu’elles pourraient provoquer. »
Henri Dubost
Source : http://fr.novopress.info
Yehezkel Dror a publié le 15 mai dernier dans le quotidien juif socialiste new-yorkais, Forward, un article retentissant dans lequel il affirme que le peuple juif, diaspora incluse, est toujours en danger de mort et qu’il ne doit sa survie qu’à l’existence de l’État d’Israël. Dès lors, l’État hébreu a le devoir absolu d’entreprendre toute action qu’il estime aller dans le sens de sa survie, en s’affranchissant de toute règle morale. Il s’agit là pour l’auteur d’un « impératif catégorique » et d’une « norme morale supérieure ».
Il n’existe, affirme l’auteur, « aucun moyen de contourner les implications pratiques, impitoyables et douloureuses » de cette « realpolitik », aussi bien face à la menace iranienne qu’au danger que constitue l’assimilation, danger qu’il considère comme mortel pour le peuple juif.
Il est également dans l’intérêt d’Israël d’entretenir des relations étroites avec la Chine et la Turquie. L’Etat hébreu ne doit donc pas se joindre « au chœur des acteurs libéraux et humanitaires qui condamnent la Turquie [pour le génocide des Arméniens, NDLR], et la Chine [pour le problème tibétain, NDLR]. » La violation des droits d’autres peuples « doit être acceptée, certes avec regret, mais avec détermination ».
« Et si la menace est suffisamment grave, poursuit l’auteur, le recours par Israël à des armes de destruction massive serait justifié, dès lors que l’utilisation de ces armes s’avérerait nécessaire pour assurer la survie de l’État hébreu, si énorme que soit le nombre de victimes civiles innocentes qu’elles pourraient provoquer. »
Henri Dubost
Source : http://fr.novopress.info