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Zaïre : le retour des "Affreux"

Rendez-vous avec X

On les a appelés les « Affreux ». Des mercenaires à l’ancienne. C’est-à-dire avant que n’apparaissent sur le marché de la guerre ces armées privées, cotées en bourse et quasi-industrialisées, telles Blackwater…

Non, ceux-là, les Affreux, étaient souvent des soldats perdus, et toujours des types en mal d’aventure. Français, Belges, Yougoslaves, Sud-Africains, ils se sont rendus tristement célèbres en combattant dans l’ex-Congo belge dans les années 1960 ou sur d’autres théâtres d’opérations africains où ils ont généralement soutenu le pouvoir blanc ou des causes néo-colonialistes. L’une de leurs dernières équipées ayant été, rangés sous la bannière du mythique Bob Denard, une tentative de prise de pouvoir dans les Comores.

Mais on connaît moins le rôle qu’ils ont joué en 1996 et 1997 lorsque la France a essayé vainement de sauver le soldat Mobutu, notre ami le dictateur zaïrois… Une intervention militaire désastreuse et sanglante qui a aussi été, symboliquement, le chant du cygne de Jacques Foccart, le grand prêtre de la Françafrique.

Monsieur X m’a donc proposé cette semaine de me raconter cet ultime épisode de l’intervention des Affreux sur le continent africain, où Paris n’a pas hésité à mobiliser dans le plus grand secret des criminels de guerre serbes !

 






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