Le financement de la crise par l’appauvrissement des peuples européens
18 juillet 2012 00:39, par RycckoBonjour à tous
Je ne suis qu’un banal cariste de formation qui n’a jamais mit un pied au lycée, classe dite pauvre donc. Infiniment plus pauvre d’ailleurs, je n’ai pas travaillé depuis des années, j’ai 33 ans. Et depuis l’age de 10 ans je hais le système. je suis français de souche, je ne suis pas à pôle emploi, ma carte de sécurité sociale est périmé depuis 2 ans, j’existe en étant accablé par le monde qui m’entoure tellement il est devenu amoral... je n’arrive pas a supporter de devoir adhérer à une société qui privilégie l’argent et la notoriété.
Beaucoup se demande le pourquoi de l’inactivité du peuple, moi je l’appel je-m’en-foutisme chronique, dont je souffre tout autant j’en suis sure. Après plusieurs années j’ai vu que "l’homme" moderne manque d’une chose cruciale, c’est du temps.
Bosser ça ennuie la majorité des gens et en dehors du boulot, beaucoup préfèrent vivre une vie privée agréable, mais toujours bien trop courte ( on en revient à la flagellation ) aimant mieux s’amuser que penser à changer le monde en mieux. Ils travaillent pour nourrir les leurs...
Ajouter à cela le temps passer sur la toile, à se divertir devant un film ou un livre, le pire étant les jeux en ligne, le temps se fait rare.
Maintenant changez la valeur de l’argent et mettez la à zéro, et imaginez le résultat... plus rien à manger.
Pas besoin d’aller plus loin en sachant que l’agriculture durable française a été comme tout le reste, oublié. Nos pauvres agriculteurs pourront-ils répondre à la demande nationale sans importer, ce qui est impossible sans argent soyons d’accord.
Après ce qu’il adviendra à ce moment n’est qu’un demi mystère, on a eu des exemples dans l’histoire.
Malheureusement l’homme ne s’est toujours bougé que dans l’extrême urgence, souvent trop tard.
Nous sommes trop nombreux sur une planète où la solidarité est devenue presque un synonyme de faiblesse, on nous conditionne à être plus productif que notre voisin, créant des rivalités, souvent inconsciente qui mine l’espoir d’un changement de façon d’être et de penser.
Alors pour la fin de l’Europe ou pas ? Pour mon fils de 2 ans je dirai "pas".
Pour ce qui me reste de ma foi en Dieu, il est vrai qu’en voyant le monde évoluer de la pire des manières, j’ai du mal à avoir de l’espoir, et je ne dois pas du tout être le seul dans ce cas.
L’homme n’a jamais été capable de retenir les erreur du passé, ni les caprices de sa planète et encore moins ses propres caprices...