Le revêtement Teflon® : mise au point
18 août 2012 10:10, par geronimo
Bonjour
Juste une précision : ce n’est pas "un avocat" tel qu’on l’entend en France qui vous a écrit. Mais un juriste d’entreprise interne. D’ailleurs le papier à entête n’est pas celui d’un cabinet d’avocat mais bien celui de l’entreprise Du Pont de Nemours.
En fait, en Suisse comme dans d’autre pays européens ou américains, le juriste interne peut avoir le statut d’avocat. L’avantage c’est la confidentialité des échanges entre avocat. Mais un avocat fut il interne à l’entreprise demeure un salarié et il n’a pas l’indépendance de l’avocat "externe". En France il y a eu des reflexions poussées pour que les juristes d’entreprise obtiennent le statut d’avocat.
En tant que juriste d’entreprise, je ne suis pas très favorable à cette fusion même si cela pourrait comporter pas mal d’avantage. Mais c’est une autre discussion qui n’entre pas dans le sujet qui vous préoccupe :-). Pour autant ce "détail" à son importance pour bien comprendre toutes les subtilités de la réponse de Du Pont.
Vous noterez que le juriste qui vous réponds est celui spécialisée sur les marques alors que le fond du problème n’est pas là et, amha, Du Pont prend le problème un peu à la légère et à leur place je pense qu’il aurait été préférable que ce soit un juriste spécialisé dans les technologies qui réponde. Ou bien même le Directeur Juridique.