dans l’horreur du détail machiavélique et satanique(=logique de Mort), j’ajouterai que les yankees ont balancé deux bombes -de types différents- et en ont ensuite profité pour étudier l’effet des rayonnements sur l’Homme. De quoi impressionner Mengele en personne.
" Au début de l’occupation américaine, en septembre 1945, les hôpitaux militaires avaient été fermés. En dépit de médicaments fournis par la Croix-Rouge internationale et l’occupant, ainsi que du dévouement d’infirmières et de médecins, les irradiés furent laissés pratiquement sans soins, en raison du secret que les Etats-Unis voulaient entretenir sur les effets de la bombe."
" Jusqu’à la signature du traité de San Francisco, en 1951, les informations sur Hiroshima ont été censurées. Fin 1946 avait été ouvert un laboratoire militaire américain, baptisé Atomic Bomb Casualty Commission (ABCC) : il ne prodiguait aucun soin, mais pratiquait des tests sur les irradiés et exigeait les cadavres pour les autopsier. Parfois, lorsqu’il n’y en avait pas assez, il les achetait" raconte le photographe Kikujiro Fukushima.
"Durant l’occupation américaine, de 1945 à 1952, l’ABCC (Atomic Bomb Casualty Commission), financée par le département de l’Energie et créée spécialement sur ordre de la Maison Blanche, est seule habilitée à étudier les effets à long terme de la bombe atomique. La commission est installée dans les locaux de la Croix-Rouge japonaise à Hiroshima."
L’office de censure japonais compte environ 6000 employés en 1946. Ceux-ci sont chargés d’écouter les communications et de limiter le pouvoir de la presse : les journalistes ne sont pas autorisés à enquêter sur les bombes atomiques et les effets constatés dans les deux villes sinistrées.
"l’ABCC ne soigne pas les victimes. Elle prélève des organes sur les cadavres de ceux qui meurent et envoie des rapports à Washington. Les médecins japonais n’ont pu en apprendre plus qu’à partir de 1956, quand fut bâti le premier hôpital spécialisé dans le traitement des irradiés."