Affaire Stan Maillaud : récit de la conférence de presse du 20 octobre
25 octobre 2012 14:22, par dtyluryfgnActualisation mercredi 24h00 : rumeurs et démantèlement d’un trafic de mineures dans la région d’Amancey, en France et en Belgique.
27/10/2012 ( 209 views / 0 reacties)
Et c’est reparti pour un tour, dans une des régions les plus… (m)hystériques de France… Les collectifs européens auraient-ils frappé du pied dans la fourmilière ?
Les rumeurs vont bon train, dans la région d’Amancey : le Doubs s’est mis à bouillir.
D’une part, il se pourrait que deux personnes seulement aient fait l’objet d’une garde à vue par la gendarmerie de Poitiers. Dans ce cas, la troisième personne serait portée manquante… Il ne s’agit cependant que d’une rumeur non vérifiée, puisque les familles des disparus ne sont informées de rien par la gendarmerie, et qu’elles restent dans l’angoisse… Seul l’Est Républicain a droit à l’information, ce qui ne nous inspire pas nécessairement la plus grande confiance.
D’autre part, le motif de la descente des gendarmes de Poitiers ne concernerait qu’une intention de soustraction d’une personne pour la mettre à l’abri d’une secte satanique, et non d’un acte commis comme dans l’affaire du petit Vincent. Or aucun membre des collectifs n’a été informé par Janett d’un tel projet, qu’elle n’a pas la capacité d’entreprendre. Notre contact dans la région d’Amancey, est l’une des personnes les plus proches de Janett : elle l’aurait su.
Par ailleurs, Dominique se serait certainement opposé à un tel passage à l’acte d’une soustraction de mineurs par Janett, tout comme il s’était opposé avec succès - avec l’éditeur du Megazine – à la marche maladroite sur la gendarmerie d’Amancey, telle qu’elle avait été initiée contrairement au programme prévu par les organisateurs et sans aucun avertissement, sous la seule initiative du député Louis, pendant la pause de la conférence de ce samedi 20.
D’autre part, il semblerait que les gendarmeries de Besançon et des communes avoisinantes soient passées à l’action à Valdahon, près d’Amancey, en procédant à une série d’arrestations dans le cadre d’un trafic international de jeunes femmes de l’Est. En voici la relation dans l’Est Républicain :
« Près d’une quinzaine de membres d’une même famille originaire des Balkans, suspectés d’avoir acheté des mineures pour les revendre en Europe de l’Ouest, ont été interpellés mardi en France et en Belgique, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Une opération similaire, visant la même famille et les mêmes faits, a été menée en Allemagne, a ajouté la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Nancy, sans pouvoir préciser le nombre de personnes interpellées lors de cette intervention.
« D’après les premiers éléments de l’enquête, les suspects, principalement de nationalité serbe, achetaient des jeunes filles dans les Balkans et les revendaient, exclusivement à des membres de leur communauté en France, en Allemagne et en Belgique », a indiqué le substitut du procureur de la JIRS, Grégory Weil.
Une information judiciaire avait été ouverte dès janvier par un juge d’instruction de Nancy pour traite d’êtres humains en bande organisée, association de malfaiteurs et faux administratifs.
En France, l’antenne de la police judiciaire de Besançon ainsi que les enquêteurs de la Police aux frontières (PAF) sont intervenus dans le Doubs, à Besançon, Valdahon et Maiche, où résidaient les membres de la famille suspectée.
Des jeunes filles de 13 ans
Deux jeunes filles, âgées de 13 ans, ont été retrouvées : l’une à Montluçon (Allier) et l’autre près de Gand (Belgique) où trois personnes ont été interpellées sur commission rogatoire internationale.
« Sur le sort de ces jeunes filles, les investigations sont toujours en cours », a expliqué M. Weil, qui a évoqué « un réseau criminel structuré autour d’une famille qui vit entre la France et l’Allemagne ».
« A priori, les deux jeunes filles retrouvées ne souffraient pas de blessures physiques particulières », a-t-il précisé.
L’enquête doit notamment déterminer le nombre de jeunes filles ayant été achetées puis revendues par le réseau, et dans quelles conditions elles ont été cédées par leurs familles.
« C’est un dossier peu courant », a commenté le substitut du procureur.
Les suspects, qui encourent 20 ans de réclusion criminelle et trois millions d’euros d’amende, devraient être mis en examen en fin de semaine. »
C’est précisément à Valdahon que s’étaient réunis une dernière fois les collectifs européens, avant de rentrer chez eux ce dimanche matin : la photo des participants, qui vient d’être publiée par Cineyrgie, a été prise dans ce village précis où ont eu lieu les descentes de gendarmerie par la suite...
Un autre informateur nous signale par ailleurs que Janett aurait reçu une protection des renseignements généraux de Besançon avant le WE de la manifestation, conformément aux promesses qui furent faites par le haut commandement de la gendarmerie aux trois éclaireurs du collectif NNSPMDF, mais que cette protection lui aurait été retirée à la suite de son refus de communiquer certaines informations. Comme la gendarmerie ne confirme rien, il ne s’agit évidemment que d’une rumeur…
Finalement, un témoin nous rapporte que deux bavures graves ont été commises dans un passé proche par les gendarmes d’Amancey, avec un décès à la clé dans les deux cas. L’une des bavures n’est qu’une rumeur non vérifiée.
La seconde des bavures, concerne un homme gardé à vue dans la gendarmerie d’Amancey, après avoir été privé de ses vêtements. L’homme nu serait mort d’une crise cardiaque, dans la gendarmerie laissée vide. Et ici, il ne s’agit pas d’une rumeur…
J’ai le sentiment qu’après cette crise cardiaque peut-être opportune, et le Silence de plus en plus lourd qui entoure les disparitions des militants auxquels les événements actuels semblent donner raison, les dépressions nerveuses vont pleuvoir sur les gendarmes du coin : j’avais promis au lieutenant colonel Burlet de modérer ma plume, mais je suis précisément en train de l’aiguiser.
Si la gendarmerie ne s’explique pas, et vite, les bombardiers de Cineyrgie décolleront et ne décolèreront plus.
Quatre disparus, une victime en danger, des précédents inquiétants, un premier réseau démantelé qui n’est pas le bon : la gendarmerie française ne serait-elle plus qu’une genmerderie ?
Patrick Vanden BERGHE