De mon point de vue, prétendre que ce genre de truc est une "mode récente", provoquée par "l’érosion des valeurs bla-bla-bla" est une imbécillité. Cela a toujours existé, et certainement bien davantage dans les temps anciens, où la plupart des gens n’avaient aucun autre repère comportemental possible que ce que leur racontait le patriarche familial et ce qu’ils voyaient faire juste autour d’eux.
Cela me rappelle une enquête récente sur la zoophilie dans les campagnes du Brésil (peuplées de bobos dégénérés et impies, comme chacun le sait), qui montrait que c’était une pratique courante pour un pourcentage ahurissant des hommes (1/3 ou plus, je ne sais plus bien). Je soupçonne qu’on devait en être à peu près là en Europe il y a un siècle ou deux.
Idem pour la pédophilie et tous ces trucs répugnants qui me dégoutent tout autant que vous.
Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est 1) qu’on en parle, 2) que certains remettent en question publiquement la notion de "norme" sociale, morale etc.
Qu’on en parle est une excellente chose, avant tout parce que ça permet à ceux qui ont été victimes de ces pratiques de prendre conscience de ce qui leur est arrivé, afin peut-être de le surmonter et d’éviter de le reproduire.
Et que certains remettent en cause des normes comportementales qui nous paraissent évidentes, ça s’appelle la liberté d’expression (que je souhaite pleine et entière). Mais ça ne veut pas dire autoriser, légaliser, laisser faire etc. Et c’est là qu’il faut effectivement être attentifs.