Encore un truc, pas tout à fait d’accord sur la mécanisation des "petits" boulots. Si le salaire à vie permet d’évacuer la compétition inter-employés et inter-entrprises pour favoriser la créativité des postes et des conditions de travail, alors même les "petits boulots" pourront devenir attractifs, puisqu’à salaire égal pour qualification égale.
C’est enthousiasmant !!!
ça veut dire que l’objectif du travail n’est plus, ni le salaire, ni la progression sociale (ça c’est la qualification de la personne, pas son emploi), mais le bien-être, la créativité, la relation avec les autres, la pertinence au sein de la collectivité, et le sens de celui-ci pour soi-même. C’est génial ! Ou comment arrêter de travailler pour vivre, mais vivre pour travailler comme on le souhaite (et j’insiste sur la dernière partie de la phrase !).
Je lisais plus bas que si on fait du mauvais pain, pourquoi on gagnerait autant qu’un bon boulanger qui fait un super bon pain ? Et pourquoi récolter 100kg de Pommes de terre alors qu’avec 10kg on gagne pareil ?
Et bien c’est parce que ce boulot aura un sens pour celui qui le fait !!! du con ! Et si c’est pas toi parceque ramasser 100kg de patates te saoule, et bien tu feras autre chose qui te rendra moins aigri et blasé de l’existence et ce sera quelqu’un de VRAIMENT enthousiaste qui le fera.
Encore des réflexions proto-capitaliste ou le sens et la beauté du geste est absente de la pensée sauf si elle "rapporte un max". On entend souvent dire "j’aime pas mon boulot mais je ramène de la caillasse !".
Vous avez regardez la vidéo du boulanger Nicolas SUPIOT ? Et bien voilà... suivez l’exemple.
Bande de sombres, je vous plains...