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Nous nous retrouvons donc en présence de mercenaires au service des grandes puissances, comme n’a jamais cessé de l’être Al- Qaida. Ils font des otages pour recevoir des rançons, salaires déguisés qui masquent leur soumission aux impérialistes.
Dans cette affaire, les autorités françaises ont toujours été à la manoeuvre (on pourrait dire depuis la guerre en Libye). Elles ont déclenché cette « guerre » en envoyant MUJAO sur les positions d’Ansar Dine qui a dû alors faire mouvement vers le sud et l’aéroport de Sévaré, provoquant un casus belli. Dans le même temps, elles ont donné consigne à leur affidé à Bamako, le président non élu Dioncounda Traoré, de faire officiellement une demande d‘aide militaire à la France. Le droit international respecté, l’intervention a pu commencer : objectif atteint.
Par conséquent, sur le terrain, l’armée française agit de deux façons :
par des opérations de guerre classiques
par des opérations sous faux drapeau de ses groupes MUJAO et Belmokhtar-AQMI.
L’attaque d’In Amenas était une opération false flag des agents français dans le but d’internationaliser le conflit et de commencer à déstabiliser l’Algérie. Ce sont les commandos RDS et non l’armée régulière qui ont éliminé la menace, signe de lutte de pouvoir à l’intérieur de l’état algérien.
L’analyse franco-centrée de Chauprade et les insinuations d’inside job algérien dans les médias cherchent à cacher les manoeuvres des autorités françaises.