Redoine Faïd, "braqueur des cités", s’était perfectionné en Israël
16 avril 2013 10:52, par Gégé John Schaefer
Le personnage Faïd inspire beaucoup de fantasmes, de par ses origines, ses choix de vie, et parce qu’il remet en question 2-3 trucs sur le fonctionnement de notre pays, et au-delà.
Déjà, il est parfaitement conscient que la voie dans laquelle il s’est engagé mène à 9m2 ou moins : un cercueil, une mort violente, et d’abord parce qu’il a lui-même engendré la violence. Mais la violence est sournoisement le lot quotidien chez nous, en France.
Je lis pas mal de commentaires sur qui a fait quoi, comment, à propos de cette évasion. Il faut connaître l’univers carcéral, avoir vécu la "privation de liberté" pour pouvoir en parler.
Ceux qui reprochent à Faïd l’inspiration hollywoodienne ont eux-mêmes une opinion basée sur ce qu’ Hollywood leur a montré. Or, un braquage de fourgon, concrètement, ça n’est pas "Hollywood". Faïd a été intéressé par 1 film : Heat, parce qu’ on y voit un enchainement méthodologique, au delà des caractéristiques purement cinématographiques. Heat a d’ailleurs la popularité qu’il mérite, davantage que Scarface, pas toujours bien compris, le personnage de Montana n’étant pourtant pas présenté comme un modèle idéal.