Je suis toujours resté bouche-bée face à l’ingénuité des "non-occidentaux" qui n’hésitent pas à s’appuyer sur les occidentaux - et en particulier les Américains - quand ça les arrange (Aristide), par exemple, pour démanteler l’armée (comme si les frères musulmans demandaient l’aide des Américains pour mater l’armée en Egypte... ah pardon, c’est ce qu’ils font ?), et qui voudraient ensuite pouvoir revendiquer une souveraineté politique et économique totale, tout en réclamant des dizaines de milliards de dollars de remboursement au titre du préjudice colonial.
Kadhafi a commis des erreurs d’appréciation similaires en finissant par croire que tout lui était permis (installer sa tante de bédouin à l’Elysée...), alors même que, rappelons-le, les Français lui avaient sauvé la mise à plusieurs reprises au cours des années 80 (lui permettant, entre autres, d’échapper à un bombardement américain en interdisant le survol du territoire français aux avions américains).
En diplomatie, on ne peut pas vouloir le beurre, l’argent du beurre, et le cul de la crémière. Les Occidentaux ont apporté un soutien relatif mais continu à Aristide tout au long des années 90. Je ne cautionne rien, mais on ne peut pas toujours faire systématiquement l’économie de la "real-politik" pour analyser et comprendre les relations internationales.
Vraiment ? Tremah ! Va en Syrie ! Et va le dire que tout ce qu’ils leur arrive est entièrement de leur faute.