Pour répondre à Fautegrave, non, personne ne dit : " tu as ton bac tu es nul". Les gens disent : "tu as ton bac, cool, ça ne veut rien dire".
La vrai différence ne vient pas du niveau de connaissance, quoique en voyant les mathématiques, on est au niveau troisième en géométrie (à la sortie du primaire). Mais du niveau de réflexion qui est demandé.
Réfléchir c’est comme courir, au début c’est dur et avec l’entrainement ça devient facile et on progresse. Dans l’énoncé là (je parle des maths) j’ai eu des élèves de seconde qui connaissaient les calculs géométriques (fait au collège) mais ils seraient incapables de les appliquer à un problème de ce niveau.
Quel est le problème ? Certes il y a toujours des gens à l’aise et soutenus par leur parents qui y arrivent très bien et d’autres qui dans tous les cas n’y arrivent pas. Mais la moyenne, celle qui aura le niveau de sa formation, comment est-elle formée. Et bien on ne cherche pas à la faire réfléchir.
Si on compare avec ce qu’on fait actuellement on a toujours des bons et des mauvais mais on ne les forme plus exactement à la même chose. La métaphore de la course est, je trouve pas trop mal :
Une course c’est aller d’un point A à un point B. En 1960 on entrainait les gens à le faire en footing pour qu’ils aient la forme. Maintenant on leur apprend à prendre le bus. Dans tous les cas ils savent faire le déplacement mais la formation n’est pas la même.