Mayotte : le Lampedusa de l’océan Indien
29 octobre 2013 17:45, par GagapPetite précision...
J’ai vécu à Mayotte pendant 4 ans, ai eu beaucoup d’amis clandestins, d’autres gendarmes, d’autres mahorais.
La situation est socialement explosive pour différentes raisons :
1-les clandestins qui arrivent à Mayotte ne disposent pas des prestations sociales métropolitaines. Le RSA n’existe pas là-bas, les soins de santé sont accessibles mais les gendarmes font souvent irruption devant les dispensaires donc il y a une vraie peur de se faire attrapper au quotidien. Ils sont souvent employés par les mahorais au black pour faire des travaux pénibles (entretenir les champs, garder les enfants, construire les maisons), sous-payés et souvent dénoncés au moment de les payer.
2-Les gendarmes : ils sont sommés d’attraper le maximum de clandestins pour faire leur chiffre. S’ils remettent en question le fait de courir après un vieux, de renvoyer un jeune qui a vécu 20 ans sur place, de plaquer au sol un vieux etc. ils perdent leur prime et sont renvoyés en France.
3-Les mahorais : ils sont la plupart du temps des cousins des Anjouannais. Avant la mise en place du Visa Balladur en 1995, les Anjouannais venaient à Mayotte vendre leurs produits puis repartaient, les Mahorais se souviennent encore de ce "bon temps". Ils sont donc divisés sur la question, certains souhaitent carrément les tuer en mer, d’autres les hébergent et nourrissent jusqu’au jour où ils se font attrapper.
Le principal problème de cette situation est que les Anjouannais viennent en France pour leurs enfants car la vie à Anjouan est intenable, j’y étais (corruption, épidemies de choléra, manque de tout tout le temps). Quand ils se font attrapper par la Police Aux Frontières, ils ne parlent pas de leurs enfants. Si bien qu’aujourd’hui on estime à 6000 le nombre d’orphelins qui vivottent dans la grande ville Mamoudzou. Non scolarisés, qui vivent de vol, de mendicité et qui entre eux se livrent une guerre des chefs avec une cruauté hallucinante.
Les jeunes racailles mahoraises ("islamoracailles") profitent de ce climat d’insécurité pour faire de même. Une guerre des villages à coup de machettes qui fait des morts jusque dans les lycées.
Il faut donc absolument établir un partenariat avec les îles des Comores, en remettant en plaçe un Visa de travail avec des cartes de commerçants. Développer le commerce avec les îles autour (la viande de madagascar, les légumes des comores, les textiles également).
Cette île est une poudrière où l’Islam est le seul rempart à la sauvagerie.