J’enseigne également. De par ma formation scientifique, et par nature, j’ai tendance à être incommodée par les théories présentant un défaut de logique. En entendant M. Soral en 2003 chez Ardisson distinguer les musulmans pratiquant (adeptes de la prière) et les islamo racailles (adeptes des tournantes) la dimension singulière novatrice et pour tout dire rationnelle de sa démonstration m’ a beaucoup frappée. Surprise par le peu d’intérêt que ce discours provoquait autour de moi, je m’évertuais à suivre malgré tout le parcours de cet essayiste marginal. Par le biais de la télé puis d’internet : avec un boulot, 3 gosses en bas âge, et un intérieur à entretenir j’avoue avoir beaucoup écouté Alain Soral en faisant mon repassage ou en cuisinant.
Il s’est révélé très vite, de mon point de vue de professeur de mathématiques, le seul ou presque à articuler avec élégance les analyses, politiques, économiques ou sociétales les plus pertinentes que j’ écoutais par ailleurs (à peu près tous les débats sur LCI, France inter, France culture).
Pas savante pour un sous donc, mais sensibilisée très jeune aux combats pour la justice, je sais aussi pouvoir me fier à mon instinct en plus de ma raison pour déceler la noblesse de coeur chez mon prochain (pour l’avoir expérimenté sur des terrains minés ici et ailleurs). Concernant M. Soral cette "intuition" n’a fait que se confirmer avec les années.
Aujourd’ hui j’ai plus de temps pour moi. J’ai donc entrepris de lire davantage, et puiser pour cela dans la bibliothèque de KK.
Comme le font les gens de raison.