Israël et les Arabes israéliens : les contradictions du sionisme
27 janvier 2014 14:30, par maharbbal
Je ne suis pas sûr que l’argument cadre aussi bien avec la Palestine qu’avec le Liban, mais en 1920, le pays n’avait plus grand chose à voir avec la description paradisiaque de Loti. L’intégration dans les réseaux commerciaux internationaux avait créé une rupture entre une côte moderne, en voie d’industrialisation, et un intérieur en déliquescence ayant perdu ses débouchés traditionnels et subissant de plein fouet le manque de développement de l’empire ottoman.
La guerre de 14 par dessus le marché créa des problèmes énormes avec l’interruption des relations commerciales avec le reste du monde, l’arrivée maladroite de la plannification ottomane, les conséquences de l’avancée du front et surtout la grande famine de 1915-19 qui emporta une part importante de la population.
Bref, l’agriculture proche-orientale à la fin de la guerre était sur les genoux. A mon avis, ce facteur facilita énormément l’installation des colons juifs. Peut-être encore plus que l’aide directe des Rothschild.