Dans le même temps, les Russes se sont débarrassés de leurs roubles en mars à un niveau jamais vu depuis plus de quatre ans, selon les statistiques de la Banque centrale russe publiées il y a quelques jours. La demande de devises étrangères, principalement le dollar et l’euro, a atteint en mars 14,9 milliards de dollars (soit 10,8 milliards d’euros). Il faut remonter à janvier 2009, dans les premiers mois de la crise financière mondiale, pour retrouver un tel niveau. Donc, ça montre aussi que pour la Russie, la crise ukrainienne pourrait bien avoir des conséquences sur son économie. A Vladimir de la jouer très fine pour pas tomber dans le piège de l’impérialisme occidental.