Une fois de plus on ne peut être que très prudent à l’égard de celui qu’on nous présente comme l’exécuteur du musée juif de Bruxelles. De même que Merah fut celui de Toulouse ; alors que nous n’en avons eu aucune preuve et qu’on l’a fait taire sous la surveillance personnelle du Ministre de l’Intérieur Guéant. Celui-ci est aussi un individu manifestement bien calibré par les services secrets pour servir de coupable idéal, sur le modèle Mérah. Et avec si j’oses dire, tous les enseignements tirés de l’affaire Mérah : il n’a pas eu le temps d’essayer de s’échapper ou de se soustraire à une manipulation dont il serait la victime. Ces affaires impliquant des personnes et institutions juives sont tellement sensibles eu égard au contexte international et à l’influence de la communauté juive sioniste dans le monde occidental qu’on ne peut qu’être très perplexe sur les explications données et les commentaires confus et partisans s’inscrivant dans la propagande anti Assad et anti djihadiste. Ne pourrait-on pas considérer que l’antidjihadisme qui se développe actuellement est une nouvelle forme de l’islamophobie dénoncée à juste titre et dont les pourvoyeurs principaux sont l’Etat d’Israel et la diaspora sioniste ? Cela fait un moment qu’on nous titille sérieusement pour nous inviter à choisir le camp juif. Alors que nous n’avons à connaître chez nous que d’un seul camp, celui de la France et de ses intérêts. Or manifestement ceux-ci sont manifestement perdus de vue par nos gouvernants dont les liens avec Israel apparaissent par trop étroits, voire même sur le mode de la subordination.