Quelques faits lourds concernant les Etats-Unis :

 40 millions d’Américains qui ne peuvent pas faire les fins de mois sans aide alimentaire (voir http://www.globalresearch.ca/americ...) ;

 le plus grand nombre d’enfants en état de pauvreté parmi les nations industrielles ;

 en 2012, officiellement, 633.782 de sans abris aux Etats-Unis (voir, p. ex., l’article "Homelessness in the United States" sur Wikipedia) ;

 des millions d’habitants sans assurance maladie ;

 des dizaines de milliers de vétérans gravement blessés revenant des guerres "for freedom and democracy" du "New American Century" (voir l’institut néoconservateur de politique étrangère "The Project for the New American Century") ;

 un endettement privé et publique sans pareil dans l’histoire du monde (des milliards de milliards de dollars), donc des dettes qui, cela va presque sans dire, ne peuvent pas être repayées, ce qui tôt ou tard va affecter les autres nations ;

 depuis des années, des taux de croissance quasiment nuls ou même négatifs ;

 des guerres qui n’en finissent pas et qui ruinent le pays financièrement, moralement et politiquement ;

 une recrudescence phénoménale des meurtres à victimes multiples (voir le répertoire constamment mis à jour "US Mass Shootings Tracker" à http://www.reddit.com/r/GunsAreCool...)

 la plus grande population carcérale au monde, avec 716 personnes sur 100.000 en prison ;

 la plus grande épidémie d’obésité : 34,9 % de la population adulte.

Certes, l’administration Obama n’est pas responsable de chaque aspect du désastre qu’est devenue l’Amérique, mais on sait très bien que ce n’est pas ainsi que le voient la plupart des électeurs.

Pour se faire une bonne idée du fait que la tutelle que les néoconservateurs exercent sur Obama est au moins aussi forte que celle qu’ils exerçaient sur Baby Bush (et que donc, si cela n’était pas déjà clair, rien n’a changé sous Obama), je conseille vivement de visionner la Conférence de John Laughland sur la crise ukrainienne affichée et disponible ici même. La présentation de l’auteur britannique est limpide et un vrai plaisir à écouter.