Une amie m’a raconté son éducation sexuelle. Tout bonnement, sa maman (prof d’anglais) a fait une fellation au père (instituteur) pour lui montrer ce qu’était un "acte d’amour". La petite avait dix ans. Cinq ans plus tard, les parents étant séparés, le père a emmené son ado a une journée de "spiritualité" proposée par une secte dont un des buts est d’accueillir les extra-terrestres à Jérusalem et de cloner des humains (tout va bien...). La première activité consistait à s’accroupir cul-nu et de s’observer l’anus au moyen d’un miroir de poche.
Ayant appris ça, et rencontrant la mère-suceuse (dix ans après les faits), je n’ai pu me retenir. Je l’ai allumé et mis bien en face de ses comportements et de sa dénaturation.
Vingt ans plus tard la jeune fille, devenue à son tour maman, dont je n’avais plus de nouvelles m’a téléphoné pour me remercier et me dire que ma prise de position lui avait sauvé la vie. Elle avait connu plusieurs fois la dépression, n’osait parler et, vus les dégâts sur sa vie, pensait au suicide. Mais gardant à l’esprit ce que j’avais mis dans la gueule de sa mère, elle avait trouvé le courage d’effectuer une démarche lui permettant de dépasser son traumatisme.
Ne jamais accepter les dérives. Ne jamais fermer sa gueule. Et ma fille ne mettra jamais les pieds dans ce genre d’exposition.