L’État, encore et toujours dans sa logique extrémiste du combat contre toutes les différences, s’enfonce davantage dans le degré zéro de la politique. Sous couvert de prétendues inégalités entre les hommes et les femmes, il tente d’opérer malgré nous une révolution de force dans les esprits si archaïques que nous représentons. Bientôt, il n’existera plus ni d’hommes, ni de femmes, mais uniquement des êtres désincarnés, désenchantés, déracinés et esseulés.
Pas assez de noirs ? Plus de subvention ! Pas assez de maghrébins, d’asiatiques ? Plus de subventions ! Pas assez d’homosexuels, de transsexuels, de vieux, de jeunes, de blonds, de bruns, de roux, de gros, de maigres ? Plus de subventions on a dit !
Un jour, peut-être parviendront-ils à réaliser leur rêve, celui d’un monde uni-culturel où l’ensemble du peuple mondial sera suffisamment métissé au point de regrouper dans son ADN un peu de chaque ethnie en des proportions identiques et sera asexuel. Ni sexe, ni race, tout le monde sera identique en tout point et le digne combat contre la différence sera enfin gagné. Nous vivrons dans le meilleur des mondes, le plus pur, le plus parfait. Le mariage entre socialisme et capitalisme sera entièrement consommé et aura enfanté d’un beau bébé : le soft fascisme !