Sans savoir le fin mot de l’histoire, dans le climat de débilité exhibitionniste actuel, ça vaudrait le coup de lancer un “buzz” à base de “#selfie-zob-à-l’air”, manière à la fois de diluer la polémique grotesque (sans rien savoir, là encore, de son degré de véracité et/ou voracité) et d’arborer fièrement la nudité du corps, non comme un vulgaire instrument politique (comme ces pétasses hargneuses dont les nichons faméliques, inaptes à transmettre une goutte de vie, ne servent que de sinistres parchemins à slogans obscènes) mais comme assomption de notre nature de mammifères sexués et comme prolongement métaphorique d’un effort de dénudement dialectique – tant il s’agit dans cet univers impitoyable de retirer opiniâtrement les couches de mensonges et d’illusions qui recouvrent les vérités premières (qui comme écrivit Albert Camus sont celles que l’on découvre après toutes les autres).
Et hop !
http://fr.tinypic.com/r/53r4v7/8
« La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. »
Romains, XIII, 12 (épigraphe du premier chapitre d’Extension du domaine de la lutte, de Michel Houellebecq)
Notre site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies.