Zemmour - Attali : les 2 faces d’une même pièce (2 / 4)
JA, lui, non seulement insulte les pauvres en les traitant de résignés-réclamants, soit parce qu’ils se résignent à subir le pouvoir qui s’impose à leur destin, soit parce qu’ils osent réclamer une richesse qui, selon M. Attali, ne leur appartient évidemment pas ! Mais voyons … En résumé, il ne suffit pas que vous soyez puni par ce monde parasitaire, mais vous pouvez compter sur cette sommité de gauche pour vous injurier afin de bien araser la coupe du malheur qui s’abat sur vous. Le plus drôle, c’est qu’il explique qu’on est chacun seul face au reste du monde, ce qui pour quelqu’un qui est dans un réseau mondial qui aspire à régenter toute la planète est a priori un comble s’il appliquait ses préceptes à lui-même. Mais le plus important concernant sa façon de procéder n’est pas là.
Attali a bien compris et intégré qu’il ne fallait surtout pas que les pauvres et la classe moyenne fasse corps avec les immigrés, que l’union des peuples en ferait une force incontrôlable par un petit groupe d’individus, même riches. Il faut donc classiquement, non seulement créer un ennemi pour cliver, mais également bien marteler dans la tête des gens qu’ils sont seuls, et que les seuls buts que l’individu doit suivre c’est son épanouissement personnel, la jouissance hic et nunc dans le superficiel et le consumérisme, avant toute considération du bien commun, c’est-à-dire produire avec toutes les contraintes affairantes (il faut surveiller, on est dont verrouillé sur place et dans l’impossibilité de voyager en avion pour aller là où les opportunités de profit peuvent vous mener, quel dommage pour le résigné réclamant que vous êtes !).