Surmonter la crise de confiance
27 novembre 2014 12:40, par listenerHalte à l’américanisation de l’Europe ! La recherche des origines de la crise de confiance de l’Europe ne serait-elle pas mal orientée ? Si nous nous laissons imposer avant toute chose une vision américaine des problèmes avant d’entamer cette recherche, nous allons à l’impasse. Est-ce que le problème ne serait pas beaucoup plus juridique qu’économique ? Est-ce que l’américanisation de l’Europe ne serait pas à l’origine de ses souffrances et de son mal-être, dans la mesure où la vision du monde américaine lui est profondément étrangère et même antagoniste ? Au fond, ne faut-il pas comprendre que l’Amérique est entrée dans une sphère méta-économique incompréhensible et qu’elle force l’Europe à oublier la primauté du droit sur l’économie ? Or le droit est primordial et les deux droits, américain et européen, sont en conflit irréductible et sont inconciliables. C’est cela le problème. Il y a "conflit de droits". Il n’est nullement économique puisque chacun sait bien que les américains sont, sur ce plan, des pirates, et c’est tout. Même Poutine a compris cela et s’est rendu compte de l’invraisemblable esprit américain, habité de "mégalomanie messianique" (et d’arrogance).
Et si, après tout, les pays d’Europe (et non l’Europe) étaient beaucoup plus modernes et novateurs sur ce plan que l’Amérique ? Et si ces pays avaient des droits à être fiers d’eux-mêmes sur ce plan précis ? Et si l’Amérique n’était, sur le plan du droit, qu’un pays archaïque et figé, vide et sans intérêt ? Si imiter l’Amérique ne revient pas à une régression infantile pour nous ? Tout européen sensible aux questions de droit fondamental voit bien que l’Europe n’a pas d’existence réelle et qu’il s’agit d’une construction méta-étatique fondée sur un pseudo-droit sans base constitutionnelle et sans langue commune et sans peuple qui n’a aucun avenir, la seule bonne question étant de savoir quand cela va-t-il apparaître, se dévoiler, et s’écrouler et quand sa propagande apparaîtra comme telle, une propagande, et quand aurons-nous le courage d’être nous-mêmes, divisés ou pas divisés, peu importe, et de dominer franchement l’Amérique sur tous les plans, sauf pour la production de pop-corn (car nous sommes condamnés à le faire sinon nous sommes foutus) et ne pas nous laisser dominer par elle ? D’abord ; arrêtons de la singer et déjà, cela ira mieux : ces singes ne nous prendront plus pour des singes.