Le « parti anti-establishment Podemos » m’a l’air aussi anti-establishment que moi j’ai l’air d’un samouraï...
Le mec qui est à la tête du parti (Pablo Iglesias) est traité comme une vedette et est invité régulièrement à la télé. Les intentions de vote en hausse pour son parti font aussi régulièrement la une des journaux.
Comme nous le savons bien, si vous êtes anti-establishment, l’estabishment se fait un plaisir de vous offrir un maximum de visibilité. C’est grâce à la démocratie et à la liberté d’expression !
Sa position sur l’Europe n’est pas d’en sortir mais que les pays au sud de l’UE doivent s’allier pour tenir tête aux pays du nord -un combat bien sûr perdu d’avance vue le rapport de force.
La gauche et les non-politisés se laisse séduire : Pablo Iglesias à l’air plutôt branché avec ses cheveux long, il est issu du mouvement des indignés, son projet est de réconcilier les citoyens (en fait surtout ceux qui votent pour les différents partis de gauche ou ne votent pas) et prétend lutter contre la corruption (genre réduire les salaires des députés, vous imaginez l’incroyable danger que ça représente pour l’establishment).
La droite se méfie car elle craint que ce gauchiste soit un agent du... Vénézuela !
Mais oui, le Vénézuela -au cas ou vous ne le saviez pas- représente une grande menace dans le monde car c’est le pays qui tire toutes les ficelles géopolitiques.
Le lobby vénézuélien, vous ne connaissiez pas mais c’est normal : c’est nouveau, ça vient de sortir. Ben vous voyez, on en apprend tous les jours.
Bref, Podemos pue l’opposition contrôlée à cent bornes !
J’ajouterai même que c’est un cas d’école d’opposition contrôlée parce qu’autant ceux qui sont pour que ceux qui sont contre sont lancés sur des fausses pistes.