Record de pauvreté en Allemagne depuis 1990
25 février 2015 11:39, par deb
Il y a évidemment ’pauvres’ et ’pauvres’, le revenu n’est pas un critère suffisant pour identifier un ’pauvre’. Le fait est que quelqu’un qui est propriétaire de l’endroit où il vit et qui n’a aucun emprunt a rembourser, peut se passer du ’revenu médian’, se cantonner au bas de la moyenne, et même moins en se limitant à l’essentiel, tout en privilégiant sa ’liberté’, en ne travaillant que quand il le veut comme il le veut. Statistiquement cet individu entre dans la catégorie des ’pauvres’ mais la réalité est tout autre. A l’opposé une personne qui doit consacrer la plus grosse partie de son revenu à un loyer et au remboursement de différents crédits peut très bien basculer dans la ’pauvreté’ même en travaillant autant que possible. La réflexion du député est pertinente et les critères statistiques trop généraux et rigides pour donner un aperçu de la réalité. Le manque d’exactitude des moyens utilisés les rendent utiles pour les analyses politiques partisanes. Il ne faut pas se cacher que nombre de gens se révèlent tout simplement incapables d’organiser efficacement leur existence, et que beaucoup d’autres ont des comportements autodestructeurs, drogués, alcooliques, surmédicamentés, surendettés, déséquilibrés ’légers’, ect...Ils sont ingérables. Les moyens pour tenter d’y parvenir ne seront jamais ’suffisants’. Il faut malheureusement constater que les aides, ne sont parfois considérées par ceux qui les perçoivent que comme une façon de pouvoir continuer. C’est insoluble, et c’est dans la vie des ’gens sérieux’ qu’on va chercher de quoi alimenter ce trou sans fond, comme si leurs existence avait moins de valeur que celles de gens qui ne font rien pour améliorer les leurs.