Pierre Hillard présente l’Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, de Carroll Quigley
12 juin 2015 10:54, par Bromélia
Le travail de Pierre Hillard est utile mais il balaie sous le tapis un aspect essentiel pour une véritable réconciliation.
Cet aspect est que la gouvernance mondiale ne peut s’organiser que grâce à l’usure. Le « catholicisme d’Israel » dont parle Hillard n’est donc pas un catholicisme privé du culte marial et de la trinité mais un catholicisme (ou un christianisme) autorisant l’usure et soumis au Prince du monde.
L’usure est intrinsèquement et objectivement un mensonge car ce n’est pas un mystère que l’argent ne fait pas de petits.
Quand Hillard parle de la Trinité (qui est un mystère), il est dans un référentiel théologique et un champ lexical catholique. Dans ce référentiel catholique (Théologie et champ lexical du concile de Nicée Constantinople) supprimer la Trinité revient à renier la rédemption alors que dans un autre référentiel (qui n’utilise pas le champ lexical de Nicée Constantinople) cela n’est pas forcément le cas. On ne peut prétendre cerner un mystère par une conscience rationnelle, évaluable. Je peux par exemple dire que pour décrire une Trinité il faut voir un point de vue externe à celle-ci et que l’homme devenu Homme (ce à quoi nous sommes tous au moins appelé) est membre de la Trinité. Il a donc un point de vue interne à la Trinité dans laquelle il est réalisé uniquement par le Père et son esprit. Il n’est pas possible sur des bases rationnelles de qualifier tous ceux qui se refusent d’utiliser les formulations conciliaires d’apostats. On peut parfaitement, dans la volonté de prendre une position interne à la Trinité, se limiter à dire « Notre Père » sans renier la rédemption.
Par contre construire une gouvernance mondiale sur l’usure c’est clairement un déni de réalité, de justice et une insoumission à la volonté du Père.