Gollnisch se pose la question de savoir si oui ou non les pétromonarchies penchent plus du coté du salafisme radicalisé sur la question Syrienne, c’est une faute quasi professionnelle de mon point de vue, ce qui me surprend de sa part.
Le sunnites sont bien évidemment pro terroristes pour dégommer Bachar l’alaouite à la tête d’un régime baasiste soutenu par la Russie.
En revanche, si on transcende la problématique Syrienne, le sunnisme radicalisé est factuellement le cheval de Troie des chiites pour déstabiliser le monde sunnite dans la région, par conséquent, le ver est dans le fruit, comme une bombe à retardement et les pétromonarchies le savent et s’en inquiètent, ce qui ne les empêchent pas d’instrumentaliser le ver pour le cas Syrien.
Ce n’est pas incompatible.
Concernant la responsabilité directe des US sur les mouvements migratoires vers l’Europe, disons que ces derniers sont une conséquence de la politique atlantiste catastrophique dans la région, cela étant dit, je pense que de voir l’Europe s’empêtrer dans cette problématique est un plus pour Obama dans une logique d’affaiblissement de la concurrence économique.
Sur tout le reste, je suis en phase avec Gollnisch, comme souvent, car précis, synthétique et factuel.