La société est engluée dans le matérialisme, ce qui est source de son apathie et de sa lâcheté, mais ce sera également par cette voie que viendra son salut : le système, pour se maintenir, à besoin d’au moins l’illusion du matérialisme, or, cette dernière disparait dés lors qu’on perd sa situation sociale ou que les ressources physiques deviennent insuffisantes. Le jour où il ne sera manifestement plus possible d’enfumer le peuple et qu’il n’aura plus rien à perdre, le jour ou la proportion de « pauvres et affamés » dépassera celle des mange sans faim (et sans cerveau), on rediscutera de la fin.
On pourra toujours penser à des scénarios dans lesquels il y aura deux mondes séparés par la force militaire (les mêmes que nous vomit le cinéma hollywoodien à intervalles réguliers, entre deux ou trois propagandes, du genre Elysium) mais ça reste une utopie que seule une idéologie complétement corrompue et en roue libre pense réalisable. La réalité sera beaucoup plus crue avec nettement moins d’effets spéciaux. Pour beaucoup de gens, il n’y a pas d’émancipation qui vienne par la raison ou la manière douce, il leur faut leur gros coup de pied au cul pour qu’ils se le bougent.
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