Eh bien, j’ai quand même cliqué pour lire la suite et n’ai pas été déçue.
Hormis la vulgarité habituelle à laquelle Marcela Iacub se livre au point de “déraper” en assimilant Simone Weil et Robert Badinter à des “momies” - oui, j’ai bien relu, elle n’a pas écrit Veil, confondant ainsi la mère de l’IVG avec la philosophe… inquiétant de la part d’une personne qui se prétend “philosophe du droit” en milieu universitaire, qu’elle ne fréquente plus depuis longtemps cela dit - on est au moins content de voir que sa fortune florissante dans le vice n’a pas fait oublier à Marcela le mécanisme du syllogisme juridique.
Après avoir effectué le procès d’intentions en bonne et due forme, puis posé le diagnostic clinique, Maître Iacub préconise, en application du titre et suivant la “jurisprudence Dieudonné” de l’exclusion sociale et médiatique, de réserver à l’accusé Onfray un traitement assorti d’une mesure de sûreté spéciale.
« Ainsi, au lieu de l’interroger respectueusement sur ses thèses fascistes, le système médiatique qui l’encense aurait intérêt à enfermer Onfray chez un psychanalyste. »
Dulcis in fundo, n’est-ce pas ? Quel dommage en effet que les seuls lieux où l’on aurait pu enfermer Marcela soient fermés depuis bientôt 70 ans. Car mise à part cette technique juridique de petit Vychinski, notre juriste reconvertie en plumitif de Libération se livre à un exercice d’une nullité rarement égalée - confirmant ainsi que les seules techniques qu’elle maîtrise n’appartiennent décidément pas au domaine de l’esprit.