Pour participer au débat, je livrerai ma propre conclusion : tout ceci n’est en fin de compte qu’une histoire de spécisme.
En bref, le spécisme est à l’animalité ce que le racisme est à l’humanité : faire état de différences afin de légitimer une différence de traitement.
L’éducation, la religion, et tout ce qui constitue notre apprentissage, nous mènent finalement à adopter dès notre plus jeune âge la sacralisation de l’homme comme principe fondamental : pour autant, il ne s’agit là que d’anthropocentrisme exacerbé, mêlé à un héliocentrisme plus que réducteur. Décoller de quelques dizaines de milliers de kilomètres pour prendre un peu de recul sur notre place dans l’univers et sur notre planète nous amènerait sans doute à penser différemment.
Si tous les signaux sont aujourd’hui au vert pour le passage au végétalisme (santé, économie, écologie, faim dans le monde, ...), une seule raison me parait justifier à elle seule cette transition attendue : l’éthique. En d’autres termes : l’empathie, la compassion, l’amour. Je suis attristé de constater avec quelle énergie la plupart tentent de défendre une position, au mieux très inconfortable, qui consiste à tuer (après avoir élevé dans des conditions fort peu enviables) alors qu’il est si simple de l’éviter.
L’homme ira au véganisme, je n’ai absolument aucun doute là-dessus. Si ce n’est moi, ce seront mes enfants ou mes petits enfants. La seule question en suspens est : à quelle vitesse ?
En attendant, quel gâchis :(