Confondre en une entité homogène les trois pays ou états du Maghreb est une vue de l’esprit tout à fait erronée tant en termes économique, politique et géostratégique qu’en termes culturel et cultuel.
S’agissant du territoire algérien, contrairement au Maroc et à la Tunisie, l’état algérien depuis l’accession du peuple algérien à la pleine souveraineté a sévèrement limité le développement touristique comme aussi la transplantation des entreprises transnationales occidentalo-mondialistes, hormis certaines exceptions strictement inhérentes à quelques domaines nécessitant des moyens et compétences hors frontalières tels que l’exploitation pétrolière et gazière, le raffinage des produits fossiles, le traitement des eaux usées et pluviales et leurs recyclages en eau potable, la construction d’infrastructures notamment à caractère locomoteur et énergétique.
L’Algérie a été ensanglantée à l’occasion du chapitre de la colonisation et lors des évènements qui ont succédé à l’annulation des élections législatives de la décennie 1990-2000.
Parler de guerre civile quand des organisations politico-religieuses financées par des puissances étrangères ont décidé de prendre les armes en vue de provoquer le chaos et la peur tout autour et dans la capitale du pays est un rapide raccourcis et une manière tronquée et fallacieuse de présenter cet épisode barbare où les civils, les policiers et les militaires ont payé un lourd tribut.
L’Algérie poursuit sa résistance contre la globalisation dont la France élitiste et étatique est un élément ennemi majeur concourant aux guerres néocoloniales et à la destruction des états-nations.