Rien de tel que de s’investir dans une grande cause pour tenter d’oublier ses problèmes personnels et familiaux. C’est beau ! Et quel qu’en soit le résultat (d’ailleurs surtout si cela ne marche pas) ça peut rapporter un prix Nobel de la Paix.
Président du Conseil Constitutionnel (peut-être bientôt) et Prix Nobel : bien petite reconnaissance toutefois pour quelqu’un qui vient de sauver la terre pour plusieurs millions d’années !
Mais à quoi d’autre pourrait-il bien prétendre le grand homme ? Il faudrait poser la question à Attali qui a dû y réfléchir.

Imaginez-vous un duel Juppé-Fabius aux prochaines présidentielles en apothéose de carrières parallèles quasi jumelles ? Ce rapprochement aurait le mérite d’éclairer mutuellement les deux candidats qui atteignent tous deux des sommets dans la suffisance personnelle et l’indigence politique de mondialisateurs patentés. Deux gros crânes lisses et creux de futurs figurants parmi les vrais faux grands de ce monde, assurés d’être responsables mais jamais coupables.
Pour que ces marionnettes soient plus présentables il faudra remettre les perruques à la mode et nous assurer quelques moments de divertissement télévisuel.
Et surtout quel spectacle que leurs regards perdus d’incompréhension lors de l’annonce des résultats en forme de lèse-majesté. Une bonne occasion pour les électeurs de mettre enfin à la retraite des hommes emblématiques de ce qui apparaît de plus en plus comme un ancien régime moribond.