Que le Royaume Uni paye 8 millions à Eurotunnel est totalement logique, vu qu’Eurotunnel est une société de transport à qui on demande un travail de douanier qui n’a rien à voir avec sa mission initiale.
Que le surcoût soit payé par les anglais est donc logique.
La France reçoit d’ailleurs également de l’argent pour une mission de protection douanière du même niveau (immigration clandestine).
Là où le traité risque d’être catastrophique si la prostitution à la tête de l’Europe le signe, c’est qu’une société américaine pourra faire un procès si la merde qu’elle fabrique est, par exemple, non désirée pour une raison de santé publique et par décision politique dans un ou plusieurs des états membres. Que cette décision soit nationale ou régionale. En clair, parce que la décision entrave la libre circulation du produit, il y a préjudice et donc compensation financière.
Si on réfléchit, ce genre d’accord pousse les producteurs à presque souhaiter que leur production soit rejetée, pour toucher du fric sans rien avoir eu à produire ni à livrer !
Dans ce monde au cynisme poussé au paroxysme, on pourra imaginer un cours de bourse monter parce qu’un produit a été interdit à la vente. La médiocrité deviendrait donc financièrement une vertu spéculative.
Avec ce genre de traité, la société finit par crever dans une danse macabre avec des avocats pour faire office de DJ !