Sans même parler du fond, la performance oratoire fut proprement hallucinante. 3 heures de direct de haute volée, en one shot, sans baisse de régime ni fausse note. On comprend que l’ennemi soit si embarassé. C’est la 1ère fois que j’assistais à un direct d’Alain Soral et j’en suis sorti soufflé. Un peu comme certaines scènes à effets spéciaux dans les blockbusters hollywoodiens : vous vous dîtes "Ouah, comment c’est possible ?!’’ Mais là pas de grosse machine industriel au service d’un vain spectacle, mais juste un homme qui brille et vous touche par la qualité et l’intensité d’un juste combat intellectuel, au service de qu’il convient d’appeler simplement la Vérité. La vérité d’un peuple de France qui est trahi, meurtri, et bientôt pire peut-être. Aussi, en attendant que les camarades ajoutent la post prod à l’ensemble de l’entretien (ce qui constituera à n’en pas douter une sorte de coup de grâce argumentatif porté à nos chers adversaires), ces quelques vers de Musset me paraissent plus que jamais d’actualité dans le combat que nous menons :

Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.