En plus de "l’aide à la consommation", cela fait plusieurs années qu’on entend régulièrement parler des "effets bénéfiques" de l’automatisation et des futures intelligence artificielles sur le travail. Certains estiment que près de la moitié de nos emplois actuels pourront être réalisés à moyen terme par des robots ou des ordinateurs (source en anglais).
Mais cela ne touche pas que les emplois "à faible besoin cognitif".
J’ai personnellement vu des modélisations qui permettent de définir des stratégies d’investissements en petit comité et en quelques heures, et non sur plusieurs mois. Dans ce cas précis, le modèle proposait "des routes à suivre" (risques/retour sur investissements possibles en choisissant parmi un grand nombre d’options possible pour l’entreprise).
Le DAF, toute son équipe, ainsi que le PDG, devenaient de facto des intervenants poussifs, face à une modélisation qui permettait de mettre à plat une situation complexe en quelques secondes.
Ils ont sentis le vent du boulet, et moi aussi.
Ajoutons à cela l’automatisation des fonctions du marketing, des "RH", de la finance/compta, du juridique... Finalement, on pourrait imaginer des comités d’actionnaires où seuls quelques machines seront présentes pour échanger des informations. Aucun être humain.
Pour info : ces modélisations tournent sur des serveurs basiques, rien de très technique. C’est le modèle en lui-même qui est relativement poussé, et c’est basé sur un calcul de "efficient frontier" (Markowitz) à 50 ou plus variables. Le modèle sort donc un graphe qui permet de visualiser en ligne et sur un joli "dashboard" les différents options que les actionnaires peuvent envisager "de façon rationnelle".
Les données du modèle sont mise à jour en temps réel (cours des bourses, cours du pétrole, tx d’intérêts, météo, infos/réseaux sociaux, données internes à l’entreprise et des fournisseurs, etc.).