Notre-Dame-des-Landes, centres commerciaux : les grands projets créent-ils vraiment de l’emploi ?
23 février 2016 22:56, par la main visible
Le nouvel aéroport aurait également un impact sur l’activité de ceux de Rennes et d’Angers, déjà bien à la peine.
L’aéroport d’Angers est moribond au point qu’on peut concidérer qu’il n’y a pas d’aéroport à Angers. Quant à l’aéroport de Rennes qui n’a pas un trafic passagé extraordinaire (l’aéroport de Brest est plus important), sans attendre la réalisation du mégalo aéroport de ND des Landes, dès 2017, ce sera l’inauguration de la LGV Le Mans Rennes qui lui portera un coup sévère. C’est ce qui est arrivé à de nombreuses villes telles Valence, Avignon, Nîmes qui n’ont plus de ligne aérienne vers Paris. Le TGV a piqué des part de marché aux compagnies aériennes entre Paris et des villes de provinces déservis par le TGV. La LGV Rennes Paris aura problement des répercutions sur les aéroports de Lorient, Quimper et Brest qui ont des lignes vers Paris. Par ailleurs en 2017, l’inauguration de la LGV Tours Bordeaux aura aussi un impact sur le nombre de liaisons aériennes entre Bordeaux et Paris et il y aura probablement aussi des répercutions sur les liaisons aériennes entre Bayonne, Pau, et d’autres, vers Paris. Pour le futur aéroport de Nantes il faudrait attrendre au moins deux années de services des TGV entre Paris et la Bretagne pour reconcidérer le projet d’un nouvel aéroport. L’actuel aéroport de Nantes, en nombres de passagers, se dispute chaque année avec l’aéroport de Beauvais la place de neuvième aéroport français. Le futur aéroport, s’il venait à voir le jour, aurait beaucoup de mal à devenir le huitième aéroport français en détronant celui de Bordeaux. Et il serait irréaliste qu’il devienne le 7ième aéroport français en détronnant celui de Mulhouse. Nantes n’aura jamais le dynamisme de Toulouse ou de Lyon.