27 mars 1996, l’enlèvement des moines de Tibhirine
27 mars 2016 11:21, par Laurent Guyénot
Le crime de Tibhirine est à mettre sur le compte de l’État algérien : Lire Jean-Baptiste Rivoire, Le Crime de Tibhirine. Il est établi que le GIA n’est pas une émanation du FIS, mais des services secrets algériens. C’est un bon exemple de terrorisme islamique fabriqué par un État pour neutraliser et diaboliser l’islam, tout en justifiant l’état d’urgence et la répression.
Extrait d’un bon article de Nafeez Mosaddec Ahmed ; http://www.reopen911.info/News/2012...
à la fin des années 1990, le gouvernement algérien dissident et certaines sources du renseignement laissèrent émerger des preuves montrant que les atrocités attribuées au GIA étaient en réalité imputables à l’État. Youssef-Joseph [Joseph Gilles Breault, alias Youssef Mouammar], un agent secret de la sécurité militaire algérienne, s’exila en Grande-Bretagne en 1997, et raconta au Guardian que les massacres de civils en Algérie, imputés au GIA, étaient « l’œuvre de la police secrète et d’escadrons de la mort issus de l’armée… et non pas des islamistes extrémistes ». Le terrorisme du GIA était « orchestré » par « Mohammed Mediane, chef des services secrets algériens », et par « le Général Smaïn Lamari », chef de « l’agence de contre-espionnage ». D’après Joseph, « Le GIA est un pur produit des services secrets de Smaïn Lamari. Je lisais autrefois tous les télex secrets. Je sais que le GIA a été infiltré et manipulé par le gouvernement. Le GIA a été complètement retourné par le gouvernement… En 1992 Smaïn a créé un groupe spécial, l’Escadron de la Mort… Cet escadron a organisé les massacres… Les membres du FIS n’en étaient pas les auteurs. »