"Un nombre élevé de personnes radicalisées qui ne peuvent plus être suivies", cela s’appelle des "ennemis". Une "armée ennemie", si vous voulez. Qu’en fait-on ? Voilà le problème.
On peut essayer de les vaincre. On peut aussi capituler. Mais on ne fait pas des enquêtes et des procès à chaque ennemi et on ne les assigne pas devant un tribunal. On ne voit pas ce qu’un juge homme pacifique par excellence, occupé de ses minuscules affaires, peut faire puisque de toutes les manières, il est pris à parti et totalement partial puisque c’est la guerre et qu’il a intérêt à obéir à son gouvernement, s’il n’est pas mobilisé. Et il ne doit pas faire de politique !
Ce qui n’empêche pas de traiter les ennemis selon les lois de la guerre, c’est à dire aussi humainement qu’on le souhaite, une fois qu’il est désarmé, et mieux en tous les cas que la manière dont on traite en France les "terroristes" que l’on se contente d’exterminer à la mode américaine.
Pour terminer, je crains qu’une "garde nationale" composée, notamment, de jeunes musulmans pleins d’avenir et pétant de santé, (on ne va pas les exclure, tout de même !), ne rassure pas tout à fait le résidu de la population aigrie de vieux français racornis et bloqués sur des conceptions passéistes de la nation et qui n’admettent pas l’admirable évolution des choses..