Ce sont là beaucoup de questions d’une journaliste inquiète et pleine d’espoir. C’est ce qu’elle transpire, elle a peur mais rêve encore, a de l’espoir et a envie d’entendre des nouvelles encourageantes, poussant presque parfois Youssef Hindi à dire des choses positivement catégoriques ce que ce dernier entrevoit et évite de faire. Je pense que comme le peuple syrien, elle a besoin de rêver et c’est probablement ce qui l’aide à tenir debout. Ce peuple souffre tellement et cette journaliste à l’air d’être proche du gouffre. Que la paix revienne en Syrie.
Par rapport à la filiation frères et wahabisme en la faisant passer de Rida à al Banna j’ai un peu du mal. Ayant lu les 20 principes de al Banna, je vois une différence majeure en tre son idéologie et celle des wahabites. Les wahabites sont exclusifs alors que al Banna est inclusif. Les uns veulent rallier tout le monde à leur vision, rendant mécréant les autres, et l’autre veut rallier différentes visions sous une bannière. L’idée d’al Banna est de rassembler tous les musulmans, traçant les limites de la croyance mais n’imposant pas sa vision ; il y a une place pour les soufis, qui sont mécréant pour les wahabites. Il y a une reconnaissance des salafs et des 4 écoles alors que les wahabites ont tendance à critiquer les 4 écoles, parfois même à les sortir de l’Islam.
Je ne parle pas des frères en général, car leur doctrine a fort évolué au court du temps mais bien de Hassan al Banna. Ce rapprochement m’est dur à saisir à première vue.