Deux milliards de dollars : ce que coûte l’éclatement d’un seul fût de déchets nucléaires
30 septembre 2016 22:27, par PMJLL
Pour le complexe militaro-industriel US, la décontamination nucléaire est évidemment une rente à entretenir, un fromage à bien laisser fermenter, une aubaine à ne jamais laisser s’évanouir.
Au cas où la CIA viendrait à cafouiller, et à manquer à sa seule mission véritable, qui est la quête et la fabrication constante d’ennemis présentables, acceptables, pour justifier l’existence d’une armée US, ridiculement et colossalement surdimensionnée, il y aurait alors la DECONTAMINATION.
Comme personne parmi les journalistes n’y connaît vraiment quelque chose, comme la propreté parfaite (contamination zéro) est inatteignable, quel que soit le nombre de milliards dépensés, comme tout le monde à peur du cancer, même si le risque est faible ou très faible, ou très très faible, la décontamination sera toujours une magnifique poire pour la soif, un repli stratégique formidable en cas de vaches maigres, quand aucun ennemi suffisamment photogénique ne permet de faire une guerre aussi inutile que coûteuse.
S’arranger pour que l’impensable arrive, comme le percement d’un fût de déchets (une chance en 200 000 ans) est un jeu d’enfant, alors que « former » un ennemi comme Usama ou Saddam, ou Qaddafi prend des décennies d’efforts sophistiqués. Il importe peu que les Russes (Tchernobyl) ou les Japonais (Fuku Jima) traitent les pires pollutions nucléaires imaginables par le mépris. Le célèbre complexe militaro-industriel US excellera toujours dans le racket du contribuable mondial.