OTAN ou pas OTAN ? – La question pour Donald Trump
17 novembre 2016 08:02, par niotanniueNous Européens avons le choix, officiellement, entre :
1. une OTAN classique sous commandement états-unien cruel (Serbie) anti-européen ; voire pro-turc, pro-africain, pro-oriental, que nous sommes appelés à financer sans la contrôler d’aucune manière, comme de véritable ilotes.
2. une armée fédéralisée de force, dite "européenne" sous commandement d’une société anonyme, sorte de secte bancaro-malveillante cosmopolite (voir qui dirige l’UE), engraissée par les affaires militaro-industrielles, le commerce international et la mise en servitude des peuples européens.
Juncker ou Big Brother, c’est le dilemme proposé.
Attention à Trump : voir son entourage. Son beau-fils Jared dont le père (riche) a fait un an de prison pour escroquerie, sa fille Ivanka (prénom très slave, en l’occurrence tchèque, comme l’est sa mère Ivana) convertie qui se sent "très juive" on se demande bien pourquoi. Identité pèze ? Elle semble n’avoir rien compris à la religion judaïque. Pence. Giuliani, impliqué dans le 11/9. Le général un peu mytho (gaz syriens) qui conseille Trump. Le futur premier ministre, partisan en son temps de la guerre contre l’Iraq...
Très inquiétant, même si on accorde deux mois à Trump pour bien réfléchir, en tenant compte du fait qu’il n’est qu’en transition et qu’il peut réserver de bonnes surprises.
Troisième voie pour l’Europe historique et composée de nations souveraines alliées : recréer une alliance avec la Russie, appuyée sur l’amitié franco-russe, serbo-russe et germano-russe (les autres suivront), et sur l’arsenal de défense russe, l’armée française à recréer d’urgence et la tradition du travail bien fait typiquement européenne. Entretenir des relations paisibles et mutuellement déférentes ou indifférentes avec les Etats-Unis, ce qui est rendu possible par l’éviction de la clintonne.
Sortie de l’OTAN, sortie de l’UE. Sortie de l’ONU, du tribunal international, de l’OMC.
Méfiance (bienveillante, avec appels à rejoindre l’Europe dont elle fait partie) vis à vis de la GB, sur le territoire de laquelle il n’est pas question d’engager des dépenses militaires ou énergétiques (réacteur 3e génération en cours de paiement par la France et la Chine, pour des revenus futurs faibles et hypothétiques).