Les 5 chiffres qui montrent l’explosion du bio en France
29 avril 2017 22:08, par guili guili
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(d) le bio est plus cher, c’est vrai, parce qu’il demande davantage de travail d’observation, de surveillance et de temps pour lutter de manière naturelle contre les maladies et ravageurs ; faisons tout de même remarquer que depuis le développement de l’agriculture intensive, nous nous sommes habitués à ne consacrer qu’une petite part de notre budget à la nourriture. J’ai vu une fois des chiffres qui donnaient une part du budget de 72% en 1920 et de 22% en 2000 pour l’alimentation. Et qu’est-ce qui avait augmenté, en revanche ? Les biens de loisirs et de divertissement ! En d’autres termes : bouffez de la merde et payez-vous la dernière console de jeux... :-(
(e) la grande distribution s’est mise à exploiter le bio avec beaucoup d’incohérences : fruits exotiques, fruits et légumes hors saison, utilisation massive d’huile de palme (mais huile de palme « bio », on croit rêver !). Il est donc évident que l’avenir est au « bio ET local » sous la forme de vente directe ou de petites coopératives locales. Mais il faut laisser le temps à ces circuits de se développer .
Quant à l’idée de Monsieur Bill selon laquelle les femmes « privilégient aussi le bio, comme elles ont plébiscité les produits "allégés", car elles s’imaginent qu’en consommant bio elles auront un moins gros cul », outre que je n’en apprécie pas la vulgarité, je dois avouer que je n’en comprends pas la logique (s’il y en a une). Les femmes ont traditionnellement le rôle de nourricières et de gardiennes de la santé des membres de la famille (ce sont elles qui vont vous exhorter à prendre une veste quand vous sortez pour que vous ne preniez pas froid). Je pense donc plutôt que c’est par ce souci naturel de la santé des membres de leur famille qu’elles en sont venues à privilégier le bio.