Bonjour à tous,
J’aimerai tempérer un peu la rancœur de certains. Je n’excuse bien entendu rien, mais sachez qu’à l’époque de la Yougoslavie de Tito, l’avortement était légal depuis 77, et ce fut une véritable "razzia". Tapez "Stojan Adasevic" sur les moteurs de recherche et vous serez surpris. Ceci explique en partie la faible natalité des pays yougoslaves comme la Serbie, à n’en point douter.
Je ne suis pas contre l’avortement, quand il y a une "date limite" bien précise, claire et argumentée sur la viabilité d’un foetus, un encadrement strict, et un politique sur la "sexualité" qui n’est pas autant ambigüe qu’elle peut l’être comme en France, sur le thème soixante-huitard "jouissez sans entrave" ; une politique claire, que les méthodes de contraceptions soient efficaces ou non n’est pas le problème. Pour moi, un acte sexuel ne doit pas être considéré comme anodin sans pour autant le diaboliser, il existe des risques. Et le premier des "risques", c’est d’enfanter un être humain, bien avant le problème des maladies sexuellement transmissibles, cela n’est pas une conséquence simple et banale. "Risques", car enfanter quand on est pas prêt, quand on est trop jeune, c’est s’exposer à des responsabilités qui nous dépassent, et entraîner l’enfant dans notre déroute. Sensibiliser, sans pour autant invoquer la peur. Là doit être notre défi. Et non pas s’employer dans des techniques plus ou moins "barbares". Ni des techniques qui permettent à l’illusion du "jouissez sans entrave" chère aux libertaires. Compliqué, mais loin d’être irréalisable.