78,6 % de réussite au bac… et 50 % d’échec à l’université : cherchez l’erreur !
9 juillet 2017 23:05, par Zak_F
La transition lycée-université est devenue la première épreuve de vie de nos post-adolescents. En effet, le BAC est un diplôme de plus en plus accessible aux personnes, qui ont un niveau scolaire fragile pour ne pas dire insuffisant. Et la multitude d’options au BAC permet de rattraper des mauvaises notes dans les matières principales. Ne pas avoir son BAC, relève de plus en plus de l’exploit individuel.
Le manque d’encadrement et le goût à la liberté total sont de plus en plus responsable de l’échec dans le supérieur malgré une offre abondante de filières proposées aux bacheliers. En outre, les filières dans le supérieur tendent à s’adapter en partie à l’évolution du niveau général des bacheliers, en mettant en place des modules de méthodologie, français, math afin de permettre aux étudiants de rattraper une partie de leur retard scolaire.
Au cours de ma scolarité dans le supérieur, qui a débouché sur un Master 2 Professionnel, j’ai été souvent stupéfait du niveau fragile de beaucoup d’étudiants en rédaction, structuration et élaboration des plans des dissertations ...
Personne à mon avis, ne dénoncera le système actuel dans sa globalité vu que tout le monde est gagnant : les universités gagnent des sous par le biais d’un volume élevé d’inscriptions engendrant un certain volume de recettes collectées, les collectivités territoriales voient les étudiants comme des consommateurs de biens et de services à satisfaire en priorité afin de redynamiser le commerce local en berne et , les présidents d’université qui sont peu embêtes par les syndicats étudiants, les services de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur qui peuvent jouir sur le nombre de jeunes accédant à l’enseignement supérieur chaque année.