Le problème principal de ce que je lis dans l’entretien avec l’historienne de l’art Christine Sourgins, c’est qu’elle a elle-même une vision scolaire des choses, qui fait que le ver est dans le fruit.
Le concept de "modernité" est inacceptable.
Tout au plus peut-il servir à évoquer des éléments passés : le futurisme italien, un walkman, etc... cela, Jacques Tati l’a mis en scène pour s’en moquer.
"le classique est un style parmi d’autres" : oui, mais pas seulement : il renvoie à une base, à partir de laquelle se déploie la Peinture, appelons cela "l’antique", comme les fresques de Pompéï, peu importe le sujet représenté.
C’est ce qu’a fait Nicolas Poussin, ou Gustave Courbet avec par exemple ses scènes de chasse, raison pour laquelle elles n’étaient justement pas prisées du public des chasseurs.
Parce qu’il hors de question de confondre la Peinture avec la photo ou la vidéo...
La Peinture, c’est une superposition de couches de pâte colorée : c’est littéralement du temps qui s’est déposé sur le support (toile ou autre...), c’est une méditation.
Totalement incompatible avec l’arnaque de l’art moderne, faisant la promotion du "progrès" en Art (s’il fallait une preuve que c’est une arnaque) et laissant à cette communauté le soin de décréter ce qui en est ou pas, créant automatiquement une dépendance, une dette à cette idéologie, pour les artistes qui s’y soumettent.
L’art contemporain, c’est la phase actuelle logique de l’art moderne.