Habitant le Sud-Est, et ne m’étant jamais épris de la ville-lumière quand j’ai pu/dû y séjourner (j’aurais dû la connaître, au mieux, avant 1990), les commentaires sont aussi édifiants que l’article.
Paris m’a dès le départ fait l’effet d’un ghetto aménagé pour les riches, mité d’un bourbier discontinu mais unanimement stressant pour les classes moyennes encore autorisées à séjourner à l’intérieur du périphérique, pour faire illusion que le Musée est toujours vivant.
Par ailleurs, il suffisait déjà d’y passer une demi-journée tête nue en 1995 pour avoir les cheveux graisseux de pollution. Fun.
Pour ce qui y est des enfants des rues, j’imagine que toutes les métropoles (Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Marseille, Lyon, etc.) sont ou seront bientôt à niveau.
Et ensuite ce sera le tour des villes-préfectures !
Je n’ai pas de solutions à proposer ; même si elle est étrangère, et présentement repoussante dans sa détresse, c’est de l’enfance en danger. Choix moral, tout fait pour moi.
Il faudrait probablement dépenser a minima 500 €/jour/enfant pour mener une politique de réinsertion digne de ce nom (prise en charge en micro-groupes dans de micro-structures d’allure familiale).
Je pense que super Macron, Anne de Paris, Mohammed VI et le comité des J.O. ont LA solution.