La décadence des empires,nous apprend l’Histoire,s’introduit et se
propage selon un processus quasi immuable : d’abord des dérives,surtout
d’ordre moral,glissent imperceptiblement,sans faire trop de vagues,puis comme une gangrène maligne qui se métastase pour contaminer les différentes couches sociales. Et viennent se greffer,ensuite,d’autres pathologies incurables sur les premières lésions,et le tout finit
par envahir tous les organes vitaux,et on n’attend plus
-dans le désespoir que -la délivrance ultime ;c’est à dire la mort clinique de l’empire...
Mais alors,c’est quoi ce virus qui guette les nations pour saisir les
premières faiblesses pour les tuer ? C’est pour l’essentiel l’abandon
collectif du réflexe d’agir pour le bien de la communauté,et se replier exclusivement sur la défense quasi maladive des intérêts égoïstes.
La Chine,hélas,n’échappe pas à cet implacable destin. Ce vaste empire qui,jadis,s’érigeait en modèle de société solidaire,payera de son
existence l’absurde et monstrueuse trahison de son propre héritage
séculaire civilisationnel. Troquer le glorieux système socialiste contre
l’infect plat du"libéralisme"se solde,non seulement par la contamination du sol,mais surtout par la contamination des bons
vieux réflexes de la noble citoyenneté légués par la vieille et glorieuse
civilisation de l’empire du milieu...
Le sinistre"chat qui attrape les souris",issu de l’imagination dérangée des
apprentis sorciers des"libéraux"chinois,finirait par se retourner contre ceux qui lui ont donné le jour...