Les deux causes selon moi du mal français :
La première : les français ne réfléchissent plus au lien qu’il y a à faire entre la religion, le développement d’un pays et d’une culture.
L’application de principes religieux de base, même quand on est pas croyant, du type "je ne vole pas", "je ne mens pas", "j’aide mes proches" est indispensable à toute vie en société, et cette vie en société permet ensuite de développer une culture, une économie, une industrie, une politique... donc, un pays.
Comment puis-je en effet faire confiance à mon prochain si je vis dans une société qui se contre balance de ces principes ? Comment également espérer bien vivre dans cette même société si celle-ci prône très exactement la contre application de ces principes ?
C’est précisément cette réflexion-là qui manque dans les écoles, et c’est à cause de son absence qu’on a pu instaurer le libéralisme.
A noter, au passage, que le libéralisme repose sur une fausse idée de la liberté :
La liberté ne consiste pas à pouvoir faire tout ce que l’on veut, si, par exemple, je cumule de l’argent chez moi en spéculant, je ne suis pas libre mais emprisonné dans ce désir d’accumulation. De plus, mon activité réduira la liberté des autres, qui se verront injustement déposséder de ce qu’ils créent et donc contraints de passer plus de temps de vie à travailler. Donc, au final, dans cette histoire, il n’y a liberté ni pour moi ni pour les autres.
La vraie liberté consiste, au contraire, à se débarrasser de ce qui mentalement nous emprisonne (les mensonges, les fausses croyances, les désirs compulsifs voire maladifs...). Comment pourrait-on en effet parler de liberté en l’absence d’esprit libre ?