Revenir à la terre est effectivement très conseillé. Se réapproprier ces savoirs est indispensable pour pouvoir les transmettre aux générations suivantes, tout comme planter des arbres.
Cependant, je m’interroge sur la viabilité de ce genre de projet pour la société.
En effet, combien de personnes sont en mesure de le faire ?
Je veux dire, combien de français ont aujourd’hui les moyens financiers d’acquérir un terrain sans s’endetter encore plus ? Et combien pourront dégager le temps nécessaire pour s’en occuper ? En sachant que nombreux sont ceux qui sont au chômage ou ont des salaires de misère, et en sachant aussi que l’installation d’un verger a un coût, et que l’installation d’une serre est maintenant lourdement taxée.
Combien peuvent également s’éloigner de leur lieu de travail ?
Aussi, combien reste-t-il de terrains que l’on puisse réellement dédier à la culture ? (j’exclus ici, par exemple, tous ces terrains ridiculement petits, de la taille d’un mouchoir de poche, vendus avec des pavillons).
Avec ça, il y a les épandages aériens, qui, je pense, impactent beaucoup la croissance et le développement des plantes, et sans doute encore d’autres choses que je ne connais pas, par l’occultation du soleil.
Bref, cette idée me semble bonne, mais seulement possible économiquement pour une petite poignée, et détachée de la réalité sociétale que connaissent aujourd’hui les français, elle me donne donc l’impression d’un faux espoir et d’un leurre qui leur est lancé, tandis qu’on détruit, au-dessus d’eux, leur pays à une vitesse exponentielle.