Sun Tzu a une stratégie abstractive cohérente et holistique la (Doctrine ou point de vue qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités), il dit :
« Si les ordres ne sont pas clairs, c’est la faute du général si les troupes n’obéissent pas, mais si les ordres ont été clairs (et ils l’ont été), alors c’est la faute des subalternes ».
Définition de l’abstraction : Elle porte sur l’être de la chose, et l’intellect, dont la nature est de se conformer aux choses, ne peut ainsi distinguer que ce qui est séparé en réalité, comme lorsqu’on dit : l’homme n’est pas un âne.
Définition de la séparation : L’abstraction peut séparer les choses qui ne le sont pas, en réalité, ou du moins certaines d’entre elles.
Trois préceptes-clés :
1) « Qui connait son ennemi comme il se connait, en cent combats, il ne sera pas défait ».
2) « Remporter cent batailles, ne constitue pas le summum de talent ».
3) « Le summum de cet art est de soumettre l’ennemi sans combattre ». (La doctrine Brzenzenski des néocons américains).
Seule la victoire finale est belle.
« Evite ce qui est fort, attaque ce qui est faible » (il se fiche de la gloire, il veut gagner).
Tous ces principes mis ensemble et utilisés d’une manière holiste sont incassables, surtout s’il s’agit d’une guerre d’attrition pour atteindre mon but en dépensant le moins possible.